Salariés de l’Etablissement
Salariés de l’Etablissement
« Au-delà de l’apprentissage du français, nous participons à la découverte d’un nouvel environnement social et culturel et les accompagnons vers l’autonomie. »
Nathalie ESTRADE SEGURA« Accompagner et soutenir les jeunes d’UTOA est un vrai régal. »
Morgane PINVIDIC« Être éducatrice au sein d’UTOA, c’est permettre à ces jeunes de grandir, s’épanouir et s’inscrire dans une démarche citoyenne sociale et culturelle. Notre mission est d’avant tout de les accueillir, de les protéger et de les accompagner dans leurs projets afin qu’ils se construisent un avenir »
Rachel CHISTEL« Mettre les jeunes au centre de leur projet, les rendre acteurs et promouvoir leur capacité d’agir sont des éléments fondamentaux dans ma pratique. »
Romane SÉGURA« Aider les jeunes à être acteurs de leurs projets de vie est le fil conducteur de mes accompagnements au sein de l’Association UTOA. »
Doriane RODRIGUE« Le métier d’éducateur consiste à aider chaque personne à reconnaître ses singularités afin qu’elle puisse grandir et s’épanouir. »
Angela AUNEAUSurveillants de nuit
« Le plus grand bien que nous faisons aux autres hommes n’est pas de leur communiquer notre richesse, mais de leur révéler la leur. » (Louis Lavelle, 1883-1951, philosophe français)
Philippe SARRIL’équipe administrative et technique
« Pour les jeunes personnes que nous accueillons, nous recherchons le meilleur pour les accompagner vers leurs rêves, une vie meilleure !
Pour cela, nous élaborons nos actions et notre travail en équipe, car je suis convaincu que la pensée collective est plus puissante que la pensée individuelle. »
« Faire partie d’une équipe dynamique et motivée c’est faire partie d’UTOA.
Accueillir, écouter, être disponible, répondre aux attentes des jeunes mais aussi des éducateurs et de la direction, ce sont les objectifs que nous nous sommes fixés. »
« Mon cursus et mon expérience me prédestinaient à travailler au sein d’une entreprise ‘classique’. Aujourd’hui j’ai fait le choix d’intégrer l’Association Un Toit Où Apprendre pour intégrer une structure où travail est synonyme d’épanouissement et de sens. »
Nacim KHOUAIDJIA« Au-delà de l’aspect technique de ma fonction, la relation avec ce jeune public est très enrichissante »
Christophe LAGÜE« Face à une réalité qui ne fait pas de concession, la sensibilisation et l’apprentissage du savoir-être et du savoir-faire sont les bases pour espérer un futur meilleur. « Nous travaillons à UTOA à consolider ces bases afin que ces jeunes puissent se construire dans la société dans laquelle ils doivent désormais grandir » »
Thomas GAUTHIER« Il est de notre devoir de créer un milieu social dans lequel les mineurs non accompagnés sentent que le présent et le futur leur appartiennent . »
Thomas GRITTI« Nos innovations nous permettent de proposer un accompagnement de qualité aux jeunes que nous accueillons.
La période d’austérité dans laquelle nous vivons nous conduit indéniablement à nous réinventer.
L’une de nos missions est de leur faire prendre conscience de ce constat qui rythme notre quotidien. »
Il n’y a pas de place pour la méfiance culturelle !
Nous avons tous le droit de construire notre avenir, nous souhaitons rendre ce rêve possible pour ces enfants que nous accompagnons, abîmés par la misère et les conflits.
Faisant constat de l’augmentation du nombre de prises en charge au cours des années récentes, de l’explosion des coûts et de la saturation des structures d’accueil, le Conseil Départemental de l’Hérault réfléchit à des solutions pour ne plus accueillir les jeunes mineurs non accompagnés à l’hôtel, sans véritable suivi éducatif. Pour cela il décide d’accompagner l’Association Un Toit Où Apprendre dans un projet novateur. Depuis sa création, le 15 août 2015, UTOA, avec le soutien du Conseil Départemental de l’Hérault, agit en faveur des jeunes mineurs non accompagnés sur Montpellier et son agglomération.
Il est important de rappeler la législation française concernant les mineurs non accompagnés, car cela conditionne le travail de toute l’équipe de l’Association Un Toit Où Apprendre qui met en œuvre quotidiennement le projet d’intégration sociale et culturelle des enfants que nous accueillons.
- Pour l’enfant confié à l’Aide Sociale à l’Enfance après ses 16 ans, l’article L313-15 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile créé par la loi n° 2011-672 du 16 juin 2011dispose que l’enfant confié à l’Aide Sociale à l’Enfance entre l’âge de 16 ans et l’âge de 18 ans et qui suit depuis au moins 6 mois une formation destinée à lui apporter une qualification professionnelle peut se voir délivrer une carte de séjour temporaire portant la mention « salarié » ou « travailleur temporaire ».Tout en restant au plus près des souhaits de nos protégés, nous essayons avec leur participation, de favoriser ce parcours.
- Pour les jeunes confiés à l’aide sociale à l’enfance après leurs 16 ans et ne remplissant pas ces conditions, nous devrons entamer une démarche de régularisation, dans les mêmes conditions qu’un adulte. La signature d’un contrat jeune majeur (dont peuvent bénéficier les jeunes mineurs non accompagnés au moment de leur passage à la majorité) avec l’Aide Sociale à l’Enfance, constitue un élément déterminant dans l’obtention d’un titre de séjour «vie privée et familiale ».Ce parcours, généralement subi par ces jeunes que nous protégeons, nous conduit lorsqu’il n’y a plus de recours, à travailler un retour au pays dans les meilleures conditions possibles (la maitrise de la langue française et au mieux un savoir-faire professionnel pour ceux ayant démarré un apprentissage professionnel tardivement).
Ces différentes dispositions démontrent qu’une prise en charge tardive au sein du système de protection de l’enfance, et par conséquent à leur arrivée au sein de l’association Un Toit Où Apprendre, a un impact considérable sur le devenir du jeune et donc sur son intégration dans la société française.
C’est pour répondre à ce facteur temps déterminant, que nous essayons d’accueillir ces enfants non accompagnés dès 16 ans, afin de les intégrer dans notre système scolaire dans de bonnes conditions. Et de travailler dans la réactivité avec nos partenaires pour les enfants plus âgés, afin d’essayer de rattraper le temps passé. Chaque enfant, lorsqu’il a atteint sa majorité et une maturité suffisante, doit pouvoir quitter notre dispositif pour accéder à la citoyenneté.
Karim Bouziane
Directeur-Fondateur